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L'amitié par la connaissance mutuelle

Дром Нева Волга

Drôme Neva Volga

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La cour de Vladimir le Soleil rouge organise en 986 un tournoi des religions. Des émissaires des différentes religions – Bulgares musulmans, juifs Khazars, envoyé du pape – y viennent vanter les mérites de leur religion.
Vladimir est séduit par le paradis mahométan car, dit la Chronique du temps jadis, « il aimait les femmes et toute sorte de débauche ; aussi les écouta-t-il avec ravissement. » En revanche, « il ne prisa guère la circoncision, de même que l’interdiction de manger du porc et de boire. La joie des Russes est de boire, nous ne saurions nous en passer. »
Le christianisme venu de Rome est rejeté pour la simple raison que ses ancêtres, « nos pères », ne l’ont pas adopté.
Les émissaires du judaïsme sont renvoyés après avoir été contraints d’avouer qu’ils « n’ont pas de pays », que la colère de Dieu s’est déchaînée contre eux, les « dispersant de par le monde ».
Le prince ne se satisfait pas des arguments théologiques et envoie une ambassade qui observe les rites des musulmans et des catholiques. Ces derniers rapportent que les musulmans prient « sans joie », que « les temples des Allemands sont dépourvus de beauté ». En revanche, dans les temples grecs, « la beauté et le spectacle » sont tels que les ambassadeurs ne savent plus s’ils sont « au ciel ou sur la terre ».
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Réunis en conseil, les boïars et les échevins de Kiev se prononcent alors en faveur de la foi grecque.
Le christianisme viendra se greffer sur la structure étatique et sociale relativement peu développée de la Russie kiévienne et lui donnera une religion, un modèle politique et une organisation d’Etat.
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L'esthétique joue un rôle clé dans la religion orthodoxe depuis l'origine
 
Sur l'histoire de la Russie, lisez
"Histoire de la Russie et de son Empire"
par Michel Heller aux éditions Perrin